EN IMAGES. 19 chèvres et boucs descendent de la roche de Vergisson, ils réunissent 1 100 personnes

De son nom la "Transhubique", la transhumance des chèvres de l'exploitation du lycée de Davayé (Saône-et-Loire) est devenue un véritable événement. Ce dimanche 30 octobre, plus de 1 000 personnes sont venues assister à la descente de 19 chèvres et boucs depuis la roche de Vergisson.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'étaient les stars du jour. 19 chèvres et boucs ont profité de la douceur de ce dimanche 30 octobre pour redescendre de la roche de Vergisson (Saône-et-Loire) en direction de la bergerie où ils passeront l'hiver. Un événement qui a rassemblé la foule des grands jours : 1 100 personnes sont venues y assister.

Après avoir été amenées aux pâturages une première fois en juin, les caprins sont descendues du sommet fin juillet. Elles manquaient alors de fourrage, à cause de la canicule. "On a attendu les pluies du mois d'août et de septembre", précise Antoine Fortune, responsable de cette exploitation qui dépend du lycée de Davayé. "On les a remontées autour du 15 septembre."

Les chèvres et boucs sont répartis dans trois parcs qui couvrent, au total, 14 hectares. Leur présence permet d'entretenir ces zones protégées, soumises à un important cahier des charges. "On a un contrat avec le conservatoire de Bourgogne, qui s'occupe de toutes les parcelles", indique Antoine Fortune. "On est chargé de les entretenir, en contrepartie d'une subvention. Mais comme les zones sont non-mécanisables, les chèvres sont le seul moyen de le faire."

L'événement - qui existe depuis 20 ans - attire chaque année de plus en plus de monde. "On a entendu dire qu'il y avait 600 personnes", nous raconte ce promeneur venu assister à la transhumance en famille. "On s'est dit pourquoi pas y venir aussi. C'est une belle journée, il y a des animaux à voir, on est en pleine nature : c'est super."

durée de la vidéo : 00h00mn08s
La "Transhubique" existe depuis 20 ans. ©Thomas Imbert / France Télévisions

Au terme de la descente, le lycée de Davayé profite de l'occasion pour faire découvrir les productions des lycées agricoles de la région. "On parle beaucoup d'agriculture bio, d'agriculture locale. Là, ça permet aux enfants de découvrir comment sont produits les fromages ou comment sont élevées les chèvres", explique Jean-Philippe Lachaize, directeur d'Agro-Bio Campus Davayé. Et redorer, peut-être, une image de l'agriculture écornée ces dernières semaines.

► À LIRE AUSSI - "Des chevreaux morts qui nagent dans leurs excréments" : les conditions de vie "sordides" d'un élevage de chèvres en Saône-et-Loire

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information