Le procès est entré dans sa dernière ligne droite avant le verdict jeudi prochain. Cette quatrième semaine aura encore été très chargée.
La quatrième (et avant-dernière) semaine du procès Merah s'est achevée devant la Cour d'assises spéciale de Paris. Une semaine marquée, encore une fois, par beaucoup d'émotions, notamment lors des témoignages des familles de victimes. Et aussi quelques tensions.
● Où il est enfin question de “l’autre accusé” Fettah Malki
Une fois n’est pas coutume, la semaine a débuté avec l’interrogatoire d’un homme assis depuis le début sur le banc des accusés mais qui donne parfois l’impression d’assister au procès d’un autre. Fettah Malki est poursuivi pour avoir fourni une arme Uzi et un gilet pare-balles à Mohamed Merah. Lui se présente comme un petit malfrat mais il est poursuivi pour association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste criminelle et risque 20 ans de prison.On apprend alors que l’arme de Merah qui s’est enraillée à l’école juive de Toulouse avait préalablement été enterrée (à l’aide d’une cuillère !) dans le jardin de l'ex-compagne de fettah Malki et était ressortie rouillée.
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● Pas de maladie mentale chez les accusés
Mardi matin, deux expertes psychiatre et psychologue sont venues confirmer que les deux accusés ne souffraient pas de troubles mentaux. Ils sont donc en capacité de recevoir une sanction pénale.▶︎ ▶︎▶︎ LIRE NOTRE ARTICLE A CE SUJET
● Ces fichiers audio d’Al Qaida sur l’ipod d’Abdelkader Merah
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● L’immense souffrance des familles des victimes
Mercredi, les familles des victimes ont eu la parole. Et ce fut une journée extrêmement lourde.Samuel Sandler, qui a perdu un fils et deux petits-fils dans la fusillade de l’école juive, a qualifié Abdelkader Merah, sans jamais le regarder, de “petit Eichmann de quartier”.
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Albert Chennouf-Meyer, père du parachutiste Abel Chennouf tué à Montauban, a défendu la mémoire de son fils et brandi la photo de son petit-fils, né après la mort de son père, en clamant “Ils ont tué mon fils, mais ils n’ont pas tué l’amour”.
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Enfin, les familles des deux militaires Imad Ibn Ziaten et Mohamed Legouad, toutes deux de confession musulmane, ont taillé en pièce la conception de l’islam radical prônée par Abdelkader Merah.
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● Le combat quotidien de Loïc Liber
L’après-midi, on a entendu (sans le voir) le soldat Loïc Liber. Grièvement blessé à Montauban, il est tétraplégique et sous assistance respiratoire. Il a raconté que sa vie était un combat : “Mes souvenirs me permettent de rester en vie car le présent m’est insupportable et mon futur trop incertain”.▶︎ ▶︎▶︎ LIRE NOTRE ARTICLE A CE SUJET
● Le sale quart d’heure du juge d’instruction
Cité par la défense, le juge Christophe Teissier, l’un des trois magistrats instructeurs du dossier Merah, a été mis en difficulté par Maître Eric Dupont-Moretti, qui lui reproche d’avoir renvoyer Abdelkader Merah devant les assises sans preuves de sa culpabilité.▶︎ ▶︎▶︎ LIRE NOTRE ARTICLE A CE SUJET
● Le symbole de la communauté juive de Toulouse
Absente du procès depuis le début notamment pour ne pas empiéter sur la place des familles de victimes, la communauté juive de Toulouse était représentée jeudi, au moment où débutaient les plaidoiries des parties civiles, avec notamment celle de leur avocat Maître Simon Cohen.
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● Toutes les parties civiles convaincues de la culpabilité
Des avocats représentants les intérêts civils des victimes qui sont tous convaincus de la culpabilité des deux accusés. Certains ont employés des termes très forts dans leur plaidoirie : "cette démocratie que vous maudissez Monsieur Merah, elle vous garantie de garder votre tête sur vos épaules ; dans d'autres pays ce serait la peine de mort" a notamment dit Maître Mouhou, avocat de la famille Ibn Ziaten.▶︎ ▶︎▶︎ LIRE NOTRE ARTICLE A CE SUJET