INTERVIEW. "Le retour en ville, c’est symbolique" : trois ans après sa fermeture, la Chocolaterie de Bourgogne rouvre une boutique à Dijon

L’escargot en chocolat fait son grand retour en centre-ville. La Chocolaterie de Bourgogne rouvre, trois ans après la fermeture de son usine, une boutique en plein coeur de ville. Une fierté pour le directeur, qui prévoit d’ouvrir le 2 mai, après Pâques.

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Ils sont célèbres, et font leur grand retour dans le centre historique de Dijon. Les escargots chocolatés de la Chocolaterie de Bourgogne auront leur propre boutique dès le 2 mai. Située au 25 rue Piron, elle est tout près de l’ancienne adresse historique. 

Une réouverture qui intervient trois ans après la liquidation de l’entreprise et la fermeture de l’enseigne dijonnaise. René Loquet, qui a repris l'entreprise en 2022, se dit "heureux et fier" d’avoir relevé ce défi. Il répond à nos questions. 

Trois ans après avoir quitté le centre-ville, la Chocolaterie revient. C’est symbolique ?

Oui, c’est avant tout un pari réussi ! Ça fait un an qu’on œuvre, ça a été long donc on est très heureux de retrouver le centre-ville qui nous avait vu partir. On a des clients extrêmement fidèles qui étaient vraiment en deuil.

Il était important pour moi, mes équipes, les Dijonnais et les collectivités locales d’avoir une boutique en ville pour servir également les Dijonnais du centre-ville. Tout le monde ne peut pas se déplacer jusqu’à la boutique de Cap-Nord. 

Donc oui, cette boutique était essentiellement symbolique. C’est aussi un relais de croissance car elle va nous permettre de nous adresser à des clients qu’on a du mal à atteindre depuis Cap-Nord, les touristes notamment. 

Vous ne pourrez pas ouvrir pour Pâques, qui était l’objectif initial, car la boutique n’est pas terminée… 

On a des difficultés de délais d’approvisionnement des meubles. Mais on prend le temps, car on a l’intention d’en faire une boîte à bijoux, un écrin. Elle n'est pas très grande, elle fait 25m2. 

On va en faire le temple chocolaté de l’escargot de Bourgogne. Mais on aura aussi d’autres produits locaux emblématiques. On va proposer des paniers gourmands, un bar à chocolat avec des croissants…

La marque Chocolaterie de Bourgogne est là depuis tellement longtemps. L'objectif est de refléter cette histoire chocolatière locale. 

René Loquet, directeur de la Chocolaterie de Bourgogne

On veut représenter une image qui colle avec la qualité du centre-ville qu’on a, on ne veut pas dénoter. On veut pouvoir être aux côtés des Fallot, Mulot et Petitjean…

Votre première année de réouverture affiche un très bon bilan. Cette boutique est-elle aussi le témoin de la prospérité retrouvée ? 

Oui, on a la chance d’avoir des clients extrêmement fidèles, des soutiens qui viennent chez nous par un acte presque militant. C’est une tendance générale, de fond : les gens prennent conscience qu’on doit être capables de supporter les producteurs locaux.

Les clients sont au rendez-vous, on est conformes à nos objectifs. On arrive à rester profitables quasiment sans toucher nos prix, même si on va avoir un problème sur le prix du cacao qui a explosé. 

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Quels sont les prochains projets ? 

D’abord, on cherche à remettre nos productions sur Dijon. Notre bâtiment historique a finalement été repris par d’autres. Donc on part quasiment de zéro : on est en train de faire des plans d’usine, de chercher le terrain…
Quand cela sera fait, qu’on aura une usine efficace et solide où l’on aura interné 100% de nos productions, on pense à s’adresser à un marché international. 

Pour cela, on recherche plutôt des marchés qui sont capables de s’acheter le "made in France". Il est cher mais c’est parce qu’on apporte de la valeur. Je pense particulièrement à l’Est : Israël, le Japon… On parle souvent du marché américain mais il est extrêmement complexe d’y rentrer. Là, on parle à un horizon 36 mois. 

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