Le loup a-t-il été aperçu dans le secteur du Creusot ?

Un "grand canidé" a été pris en photo mercredi 31 mai, dans un pré de la commune d'Essertenne, à quelques kilomètres du Creusot (Saône-et-Loire). Si l'OFB ne confirme pas qu'il s'agit d'un loup, elle n'exclut pas non plus l'hypothèse.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le loup est-il partout en Saône-et-Loire ? Mercredi 31 mai à l'aube, un "grand canidé" a été photographié dans un pré à Essertenne, une commune située non loin du Creusot. "La qualité insuffisante des photos n'a pas permis aux experts [...] de confirmer avec certitude qu'il s'agit d'un loup", précise la préfecture, "cependant, cette hypothèse est loin d'être exclue."

De quoi peut-être expliquer les deux attaques qui ont eu lieu ces derniers jours à Essertenne, ainsi que dans le village voisin de Saint-Pierre-de-Varennes. L'une a touché un troupeau de bovins, l'autre un troupeau d'ovins. Pour chacune d'elles, la responsabilité du loup n'a pas été écartée.

Protéger les troupeaux, tirs de défense... le préfet rappelle les mesures de protection

Conformément au "plan loup", les éleveurs peuvent protéger leurs troupeaux au moyen de clôtures électrifiées et de chiens patous. Les achats peuvent être financés à hauteur de 80% par l'État.

► À LIRE AUSSI - Loup en Bourgogne : "de plus en plus de demandes" pour les patous, les chiens de protection des troupeaux

Par ailleurs, le préfet de Saône-et-Loire rappelle que certains éleveurs peuvent demander des autorisations de tir de défense pour leurs troupeaux protégés par les clôtures ou chiens en question. Pour bénéficier d'une telle autorisation, les éleveurs doivent se trouver dans un secteur où des attaques "loup non écarté" ont été recensées. Ceux dont les troupeaux sont reconnus comme étant non-protégeables sont également concernés.

Un loup abattu dans le Charolais début mai

Mi-avril, un loup avait déjà été aperçu à Dompierre-les-Ormes, dans le sud du département. Un piège photographique posé par l'OFB avait permis d'en capturer l'image, après plusieurs attaques dans le Clunisois et le Charolais.

Un spécimen avait été abattu quelques jours plus tard, le 3 mai, alors qu'il allait commettre un nouvel acte de prédation à Fontenay, près de Charolles. On ignore toutefois s'il s'agissait du même animal. 

► À LIRE AUSSI - Loup abattu près de Charolles : "ce qui rassure les éleveurs, c'est qu'on est plus réactif"

Au total, 25 attaques ont été dénombrées par la préfecture au début du printemps, dans les secteurs de Cluny, Tournus, Charolles et Le Creusot. Le loup est également soupçonné d'avoir récemment frappé dans dans l'ouest de la Côte-d'Or et dans l'Yonne.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information