En marche ! refuse l'appropriation de l'étiquette "majorité présidentielle"

"Ne vous laissez pas abuser !" C'est le titre du communiqué envoyé mardi après-midi par le mouvement. Bruno Studer, référent dans le Bas-Rhin, alerte sur l'appropriation de l'étiquette "majorité présidentielle" par d'autres candidats que ceux investis par la République en marche. 


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"Seuls 8 candidats soutenus par Emmanuel Macron ont été investis le 6 avril dernier sous la bannière « La République en Marche ! » dans le Bas-Rhin."

Le message est clair. Bruno Studer, référent En marche ! dans le Bas-Rhin et candidat dans la 3e circonscription, alerte sur l'appropriation de l'étiquette "majorité présidentielle". 


Menace de poursuites 


"Nul autre candidat ne saurait en conséquence – sauf à s’exposer à des poursuites à l’initiative du mouvement au plan départemental comme national – se réclamer du soutien du mouvement En  Marche !", prévient Bruno Studer. 

L'avertissement cible les candidats à la députation - à gauche comme à droite - qui affichent leur proximité, ou tout au moins leur compatibilité, avec le nouveau président.
Les bouleversements politiques induits par la présidentielle fragilisent en effet les candidatures LR et PS. En réponse, certains candidats témoignent d'une volonté de faire partie de la majorité présidentielle quitte à entretenir une certaine ambiguïté quant à leur appartenance politique. 
Eric Elkouby, député sortant de la 1e circonscription, a choisi par exemple d'inscrire sur son affiche de campagne le logo "majorité présidentielle"
De même pour Thibaut Vinci, candidat PRG-PS dans la 4e circonscription, sur son affiche de campagne : 



Le référent En marche! dénonce un "mépris des règles élémentaires d’honnêteté et de transparence à l’égard des électeurs". 


"Solidarités partisanes et logiques d’appareil sont appliquées à la carte pour brouiller les pistes et tromper les électeurs (...) Les électeurs ne se laisseront pas abuser par ces méthodes qui relèvent d’une vieille manière de faire de la politique, dont les citoyens ne veulent plus et qu’ils ont rejetée", continue-t-il. 

En parallèle de la polémique, un sondage Ipsos/Sopra Steria publié le 6 juin, réalisé pour le réseau régional de France 3, révèle les tendances dans le Grand Est pour les législatives. Selon l'enquête, seuls 48% des personnes sondées souhaiteraient accorder une majorité de députés favorables au président nouvellement élu, contre 52% pour la tendance nationale.

Il faut également noter que dans la 5e circonscription, la candidate Eliane Tomaszeski s'est désistée pour cause de santé. 
Les candidats REM dans le Bas-Rhin
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