Alors que 2020 touche bientôt à sa fin, France 3 Normandie vous propose de revoir les évènements qui ont marqué cette année pas comme les autres dans la région.
17 mars 2020 : le confinement
Cet évènement est sans aucun doute le plus marquant de l'année. Le 17 mars à 12h, la France entière s'arrête et se confine pour ralentir l'épidémie de coronavirus. Les commerces sont fermés, les rues désertes. Ce premier confinement aura duré deux mois et marquera profondément les esprits.
► Retrouvez en un clic tous nos articles sur le confinement
Les images de nos villes normandes désertées sont impressionnantes, comme le montre ces images de Rouen filmées au drone.
Une année 2020 au cours de laquelle, on a appris à utiliser le mot confinement, tout en découvrant l'existence de la notion "Gestes-barrières, "protocole sanitaire", "gel hydro-alcoolique", "port du masque obligatoire" ou encore "distanciation sociale"...
► Retrouvez en un clic tous nos articles sur le coronavirus
Mais comment parler de cette crise sanitaire inédite sans parler des vrais héros de cette année 2020 : les soignants, qui ont mis leur vie personnelle de côté pour se consacrer aux patients atteints du Covid-19.
28 juin : Edouard Philippe élu maire du Havre
Le Premier ministre Edouard Philippe est élu maire du Havre avec 58,83% des voix. Perturbé par le confinement, le second tour des Municipales se déroule trois mois après le premier.
► Retrouvez en un clic tous nos articles sur les élection municipales 2020
Edouard Philippe annoncera quelques semaines plus tard qu'il quitte Matignon pour la cité Océane.
21 juillet : le loup de retour en Normandie
Le loup, ennemi numéro 1 des campagnes normandes au 19ème siècle, est de retour en Normandie. La silhouette de l'animal avait été photographiée par un appareil automatique une nuit d'avril 2020 à Londinières, une commune située à l'Est du département de Seine-Maritime, à quelques dizaines de kilomètres de la Picardie.
Puis la présence d'un animal ressemblant à un loup a été régulièrement observée dans le Pays de Bray, dans les villages ruraux, au sud de Dieppe. Spécialistes du loup en France, les experts de l'Office Français de la Biodiversité (OFB) avaient été chargés du dossier et commencé leur enquête en Normandie.
Alors que de nombreuses attaques de moutons repartaient à la hausse depuis le début du mois de juillet, la préfecture de Seine-Maritime annonce le 21 juillet 2020 que les recherches de l'OFB confirment la présence d'un loup dans le département de Seine-Maritime.
6 septembre : Pierre Gasly remporte le grand prix d'Italie
Le jeune pilote de Formule 1 originaire de Bois-Guillaume, près de Rouen, remporte le grand prix d'Italie sur le circuit de Monza. Le Normand de 24 ans s'est imposé au volant de son AlphaTauri à l'issue d'une course complètement folle, marquée par une interruption et un podium inédit devant l'Espagnol Carlos Sainz Jr. (McLaren) et le Canadien Lance Stroll (Racing Point). Une victoire française qui arrive 24 ans après celle d'Olivier Panis, à Monaco !
26 septembre : Lubrizol, 1 an après
Le 26 septembre 2019, une épaisse fumée noire obscurcit le ciel rouennais, un incendie d’une rare intensité ravage une partie du site de l’entreprise classée Seveso Lubrizol.
Un an après cette catastrophe, beaucoup de questions restent encore sans réponse. Connaît-on l’origine du sinistre ? Quelles sont les conséquences sanitaires et environnementales ? Comment vivent aujourd’hui, les riverains de l’usine ?
► Revoir notre émission spéciale "Lubrizol, un an après"
Un an après, les riverains sont toujours sous le choc. Ceux qui sont restés à Petit-Quevilly sont restés de longs mois avec les odeurs nauséabondes émanant de la zone incendiée.
Aujourd'hui, l'origine de l'incendie n'est toujours pas établie avec certitude. Un rapport d'expertise privilégie toutefois l'hypothèse d'un départ de feu depuis le site Seveso de Lubrizol et non de la société mitoyenne Normandie Logistique.
► Retrouvez tous nos articles sur Lubrizol en un clic
16 octobre : Samuel Paty assassiné par un jeune radicalisé originaire d'Evreux
Le 16 octobre, Samuel Paty, un enseignant français de 47 ans à Conflans-Sainte-Honorine, en région parisienne, se fait décapiter près de son collège. Son assaillant, Abdoullakh Anzorov, est un réfugié russe tchétchène originaire d'Evreux de 18 ans. Il a été abattu peu après par la police.
L'assaillant revendique son geste dans un message audio en russe où il dit avoir "vengé le prophète" Mahomet, reprochant au professeur de l'avoir "montré de manière insultante". Samuel Paty avait montré des caricatures de Mahomet lors de deux cours début octobre sur la liberté d'expression.
Le 2 novembre, écoles primaires, collèges et lycées de la région ont respecté une minute de silence pour honorer la mémoire de ce professeur d’histoire-géographie. La lettre aux instituteurs de Jaurès a également été lue aux élèves.
19 décembre : la Normande Amandine Petit élue Miss France
11 ans après le sacre de Malika Ménard, Miss Normandie, Amandine Petit, est sacrée Miss France 2021. Crise sanitaire oblige, la cérémonie a été organisée à huis clos au Puy du Fou.
Notre reine de beauté de 23 ans vient du village de Bourguébus, près de Caen. La Normande est étudiante en Master 2 management des établissements et structures gérontologiques à Caen.
24 décembre : Brexit, enfin un accord pour les pêcheurs normands
Le 1er janvier 2021, l'Angleterre sortira de l’Europe. Parmi les points les plus chauds de l'accord, les négociations pour la pêche. La moitié de la flotte normande dépend des britanniques et le scénario d’un Brexit dur aurait eu un impact considérable sur la filière puisque que ce sont 300 bateaux, 750 emplois (essentiellement des matelots) et 2250 emplois indirects qui auraient été impactés par cette sortie sans accord.
► Retrouvez en un clic tous nos articles sur le Brexit
Finalement le 24 décembre, Bruxelles et Londres annoncent avoir signé un accord définissant leurs relations commerciales à partir du 1er janvier 2021. Ils pourront continuer à accéder aux zones situés dans les 6-12 milles marins au large des côtes britanniques. Mais en juin 2026, ils devront renoncer à 25% de leurs captures. Les pêcheurs normands et bretons semblent trouver leur compte dans ces termes négociés.