EN IMAGES. Toto le sanglier, sauvé de l'euthanasie, est enfin arrivé dans son nouveau refuge des Ardennes

Toto, dont le sort avait ému une part non-négligeable de la population française, a triomphé de l'euthanasie. C'est ce mardi 13 août qu'il est arrivé au parc animalier de Saint-Laurent (Ardennes), lequel s'était proposé de l'accueillir.

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Cette fois, ça y est. Toto, le sanglier, semble pour de bon hors de danger. Ce mardi 13 août 2024, il a fait son entrée dans le parc animalier des Ardennes qui s'était proposé de l'accueillir, par l'entremise de Boris Ravignon, le maire de Charleville-Mézières, ému par le sort de l'animal.

Ce dernier a fait le trajet depuis Arras (Pas-de-Calais), vers 09h00, dans une petite camionnette de la municipalité avec Salah Chaouchi, son adjoint à l'écologie. Le départ de la mairie s'est fait à 05h00 du matin, mais il a fallu près de deux heures et quatre personnes, une fois sur place, pour faire grimper le sanglier de 50 kilos dans sa caisse soigneusement garnie de paille. Il est arrivé à Charleville à 11h40.

Il a été abreuvé immédiatement à son arrivée, dans un enclos spécialement aménagé, doté d'un large espace forestier. Aucun comité d'accueil de fans exaltés n'avait été demandé, afin de ne pas effrayer et stresser le sanglier, qui aurait pu en mourir. Dès 14h00, il sera possible de venir jeter un oeil à l'enclos personnel de Toto. Il sera un véritable ambassadeur du parc animalier et de son espèce. 

Un sanglier très spécial

"Je me réjouis que cette histoire se termine bien", a confié le maire à Marine Schneider et Jérémy Le Clanche, journalistes de France 3 Champagne-Ardenne qui étaient sur place pour l'arrivée de Toto. Comme ce dernier n'est pas malade, contrairement à ce qui avait d'abord été envisagé, il lui sera possible dans quelques temps de recevoir des congénères dans son enclos. En espérant qu'il puisse y avoir une bonne entente, puisqu'il n'a pas reçu les codes sociaux de son espèce : des marcassins lui seront présentés pour qu'il puisse recevoir une partie de ce savoir ancestral.

En attendant, tout le monde avait Toto dans les pattes. Il tournait autour des journalistes pendant les interviews, et en était presque à se frotter contre les jambes. Comme un (gros) petit chien...

Première séance-photos

Arrivée et ouverture

Toto avait été soigneusement installé dans une caisse à l'arrière du véhicule. © Marine Schneider, France Télévisions
Il a fallu s'y prendre à plusieurs pour descendre la caisse de la camionnette, y compris monsieur le maire. © Marine Schneider, France Télévisions
La caisse est ouverte. La presse se prépare à capturer les premiers instants de la nouvelle vie de Toto. © Marine Schneider, France Télévisions
Mais pendant un tout petit moment, Toto ne semble guère pressé de quitter sa caisse. © Marine Schneider, France Télévisions

Découverte de l'enclos

Toto a bondi de sa caisse de transport. © Marine Schneider, France Télévisions
Toto s'abreuve après avoir voyage en camionnette. © Marine Schneider, France Télévisions
Tandis que Toto explore, sa gamelle est remplie. © Marine Schneider, France Télévisions
Déjà, un premier paparazzi s'approche de Toto, qui furète dans son nouvel enclos. © Marine Schneider, France Télévisions
Toto gambade tout autour de son grand nouvel enclos. © Marine Schneider, France Télévisions

Toto se mouille

Toto a décidé de se rafraîchir un peu. © Jérémy Le Clanche, France Télévisions
Une interview de France Bleu Ardennes avec Toto... © Marine Schneider, France Télévisions
Toto prend la pose. © Marine Schneider, France Télévisions
Toto se montre fort affectueux. © Marine Schneider, France Télévisions
Une fois mouillé, Toto continue à gambader autour de son enclos. Il semble lui plaire. © Marine Schneider, France Télévisions

Il va se reposer un peu

Toto profite de l'herbe. © Marine Schneider, France Télévisions
Boris Ravignon referme soigneusement l'enclos de Toto. On peut voir sa grande taille, ainsi que la présence d'un accès à une zone forestière ombragée. © Marine Schneider, France Télévisions

Une histoire poignante

Fin 2023, la famille Bienvenu, vivant à Boiry-Becquerelle (Pas-de-Calais), près d'Arras , a recueilli Toto, marcassin attaqué par des chiens de chasse. La justice a par la suite ordonné sa saisie. Il a été placé en fourrière à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais).

L'euthanasie de l'animal était une décision incompréhensible pour Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières. Il s'est proposé d'accueillir Toto, désormais sanglier bien en chair, dans le parc animalier de Saint-Laurent (localisé sur la carte ci-dessous).

Grâce à pétition en ligne, puis une cagnotte (4 000 euros récoltés), le sort de Toto a ému tout le pays. Et les recours exercés pour sauver le sanglier ont été très scrutés, jusqu'à la décision du vendredi 26 juillet : Toto était enfin sauvé, ce qui a empli de joie le maire. Le sort de l'animal aurait pu être différent, et bien plus malheureux, sans le succès de cette fameuse pétition. Il n'est même pas malade. Son sauveur ne regrette rien, même si la justice n'en a pas fini avec lui. 

Retrouvez tous nos articles sur Toto le sanglier

France 3 Nord-Pas-de-Calais

  1. 27 juin : Toto est recueilli, puis confisqué
  2. 03 juillet : le maire de Charleville veut l'accueillir
  3. 12 juillet : l'euthanasie confirmée en appel
  4. 14 juillet : marathon judiciaire pour Toto
  5. 22 juillet : deux recours en justice
  6. 25 juillet : rassemblement pro-Toto
  7. 26 juillet : Toto est sauvé
  8. 10 août : sauver Toto, un bel "accomplissement" pour son sauveur

France 3 Champagne-Ardenne

  1. 12 juillet : le maire de Charleville regrette l'arrêt d'appel
  2. 16 juillet : pétition pour sauver Toto
  3. 18 juillet : cagnotte pour sauver Toto
  4. 26 juillet : Toto ne sera pas euthanasié, le maire est soulagé
  5. 30 juillet : les chiffres de la pétition qui a sauvé Toto
  6. 12 août : Toto n'est officiellement pas malade
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